En métropole
NOTRE DOSSIER ENQUÊTE COSMETIQUE
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Notre enquête a révélé un réseau d’approvisionnement international complexe et mouvant. Ce réseau est constitué d’un nombre important d’intermédiaires, d’une quantité insoupçonnée de produits et une loi du silence généralisée qui n’encourage guère à la confiance.
La plupart des marques refusent de communiquer sur la provenance des matières premières et les méthodes utilisées, sur les fournisseurs et les laboratoires.
Vous avez trouvé un produit contenant du squalène ou du cartilage ?
Partagez nous l’information en remplissant le formulaire squalène.
Vive le squalène… d’olives !
Il est arrivé ces dernières années que des consommateurs réussissent à faire remplacer le squalène de foie de requin par du squalène provenant d’olives, après de longs échanges avec les laboratoires concernés. Avec les produits que vous nous signalez, nous enquêtons.
Si la substance est bien issue de foies de requins et si le laboratoire rechigne à la remplacer par un substitut moins destructeur et nocif (comme l’olive), nous passerons à l’offensive en sollicitant médias et associations de consommateurs.
Les laboratoires dépensent chaque année des milliers d’euros pour pister les avis des consommateurs sur le web, à grand renfort d’outils de veille, d’études stratégiques sur les réseaux sociaux, et d’analyse de e-réputation. N’hésitons pas à diffuser notre mécontentement sur ces plateformes et à pointer du doigt les laboratoires qui feraient passer la recherche du profit avant la planète et la santé publique.
À lire également : « Le prix hideux de la beauté » sur www.bloomassociation.org
Un doute sur un produit ?
N’hésitez pas à consulter ces 3 catégories de marques utilisant (ou pas) du requin dans leur composition. Dernière mise à jour : juillet 2018.
Les Shark Free ! On aime. Ce sont les marques qui ont banni le requin de la composition de leurs produits et de leur catalogue. |
Les apprenties Shark Free. On soutient mais on n’achète pas (pas encore). Ces marques tendent vers une suppression totale du requin de la composition de leurs produits. Pas encore parfait, mais elle nous ont témoigné de leur volonté de devenir de véritables SharkFree. |
Les indécrottables. Bon. Personne n’est parfait… Mais là ! Ces marques ont soit été très fermées à la discussion, n’ont pas répondu, ou nous ont vanté des arguments d’une mauvaise foi flagrante. On est optimiste, on sera toujours heureux de les voir changer de catégorie ! En attendant, on sait qu’elles achètent et revendent du requin en quantité sur la base d’arguments pour le moins fallacieux… |
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Amino acid botanical Bioserum Country life Dadosens Damart Decola Dergam Dr Brandt Equinutri Euro santé diffusion Futurebiotics Good and natural Graine sauvage Hakawerk Hanoju Herb and concept Herbier de Gascogne Herbiovital Lane labs Leclerc Life extension Lustrel Lux nature Mayumi Nature essentials Nature’s plus Net lab pharma Nocea Nutritex Phytoréponse Pileje Superdiet Uberti Vecteur santé Vitakure Vital bien être Xanna Yves Ponroy | DJ form Innoxa Nacricare Nature et forme Paraforme Phytaflor Pierre Caron Propolia Shopping nature Topicrem Unisco Vichy | Api nature, Artrogenol, Belife, Bioaxo, Biogélules, Biomaca, Biothalassol, Biovedas, Biover, Boutique nature, Calabash Bordeaux, Club Med Boucaniers 97227 Ste Anne, Conua, Cora 39100 Choisy, Cosmesis, Debapharma, Delaby, Delatex, Dieti natura, D Plantes laboratoires, Dr Saubens, EA Pharma, Elybior, Fenioux, Floralpina, Flor Eden, François nature, Germe de vie, Ineldea, Ineldefarm, Intermarché Angoulême, Kal Solaray, La Royale, Lescuyer, Lysi, Meralia, Messegue, MGD Baradi, Mousquetaires Port de Nice, Nat et form, Nathae, Natucert, Neodiet, NSI, Nutriderma, Nutrixeal, Oemine, Orthonat, Plantavie, Phytofficine, Phytonic royal, Ribes Nature, Sakai, Saint Ambroise, Santaflor, Scientec, Scitec nutrition, Socadex, Solgar, 123 Gélules, 123Plantes (nature et plantes) |
L’équipe de Shark Citizen a entrepris en 2012 une enquête au sujet du marché des produits contenant du requin. Car pour que chacun puisse adapter sa consommation librement et utilement, il nous paraît essentiel de dresser un portrait du commerce du requin en France.
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En février dernier, Shark Citizen rejoignait l’association Blue Shark Conservation dans son opposition à la labellisation MSC de deux flottes palangrières.
Ces deux flottes de pêches espagnoles, ORPAGU et CEPESCA, acteurs importants de la pêche au requin au port de Vigo, ont émis une demande de labellisation pour leur pratique de la pêche à la palangre de l’espadon et du requin bleu en Atlantique Nord et Sud.
Suite à l’évènement mis en ligne sur la page Facebook de Shark Citizen « non à la labellisation de la pecherie palangrière de requins peau bleu dans l’Atlantique« , nous avons eu des échanges ouverts et un dialogue constructif avec les équipes du MSC en France.
Suite à ce dialogue, nous avons été invités à nous exprimer en tant que « parties prenantes », auprès du comité chargé d’examiner cette demande de certification.
Vous trouverez le détail de ce que nous avons envoyé aux responsables de cette évaluation en point II.
I / À SAVOIR
1) Le processus d’étude de la possibilité de leur labellisation est en cours.
Cela inclue la participation de diverses parties prenantes pouvant émettre des avis pertinents sur le sujet : études scientifiques, études de marchés, commentaires sur les pêcheries concernées… C’est Bureau Veritas qui est chargé d’évaluer la conformité de cette pêche avec la version 1.3 du standard MSC international pour une pêche bien gérées et durables. La flotte de pêche en cours d’évaluation est composée de 40 palangriers de surface ciblant à la fois l’espadon et le requin bleu, fonctionnant toute l’année et largement répartis dans l’océan Atlantique. Il s’agit de la flottille palangrière espagnole la plus représentative de l’Union européenne. Les pêcheries concernées sont l’Organización de Palangreros Guardeses (ORPAGU) et la Confédération espagnole de pêche, Confederación Española de Pesca (CEPESCA). L’analyse des indicateurs de performance sera effectuée en utilisant un référentiel MSC.
2) Actuellement, il n’existe que deux pêcheries de requins labellisées.
Elles concernent le chien de mer. L’une est au Canada, l’autre aux USA.
3) Les grands principes de l’évaluation MSC.
– la pérennité des stocks ciblés – La préservation des écosystèmes – L’efficacité du système de gestion de la pêcherie.
4) Il y a peu, MSC a publié, après de nombreuses tables rondes avec toutes ses parties prenantes, un aménagement de son fameux référentiel.
Nous avons trouvé, dans ce référentiel et son aménagement, certains points pouvant venir renforcer une opposition à cette labellisation.
- Concernant les prises accessoires en règle générale : ils n’ont pas d’exemples probants ni de statistiques permettant d’établir un impact minimum sur les populations de requins non-ciblés par la pêcherie (prises accessoires).
- Point 9 du référentiel : l’aménagement des bateaux est pris en compte, mais ce n’est pas un pré-requis. C’est à la pêcherie, si elle souhaite âtre labellisée, de faire en sorte de cadrer avec le référentiel MSC. Si cela veut dire aménager ses bateaux afin de permettre la relâche efficace (avec survie) des requins et des espèces non-ciblées, alors elle doit le faire. Il s’agirait donc d’en savoir plus sur la configuration des bateaux des flottes concernés. Ce ne sont pas tous les mêmes. Si ils ne sont pas correctement aménagés (passerelle basse, balustrade permettant un basculement sans broyer les organes de l’animal, pont large, etc), la sécurité des personnels navigants et la survie (voir la relâche) des grands animaux est impossible à assurer.
- Point 12 du référentiel : l’interdiction du shark finning. Cela semble incontournable puisque la pratique est interdite en Europe. les méthodes de contrôles sont toutefois inadaptées pour garantir son respect. – Il s’agirait de connaitre les points de débarquement (ports, autres bateaux) de ces flottes et de pouvoir imposer une débarque européenne exclusivement pour assurer le respect de cette réglementation.
- Point 16 du référentiel : la traçabilité ! Nous sommes bien placés pour savoir que, concernant les requins, elle est tout sauf opérationnelle ! Les compagnies de pêche ne disposent pas d’outils pratiques permettant l’identification efficace des différents requins. Quant à la traçabilité à la débarque puis à la vente, elle n’est possible que pour une dizaine d’espèces à peine, lorsque les importateurs et exportateurs prennent la peine d’indiquer la bonne référence. – Le requin peau bleu n’a pas de code douanier, cela signifie qu’il n’a pas de référence permettant de l’identifier, une fois découpé et une fois les ailerons séparés du corps. – Le port de Vigo est une plateforme européenne de la vente d’ailerons, et approvisionne largement le marché asiatique, notamment via la société Propegal. – Nous avons déjà recensé pas moins de 7 sociétés d’export d’ailerons et d’autres produits de requin peau bleu et d’autres espèces de requins dans la seule zone portuaire de Vigo.
5 ) Concernant nos recherches sur ces deux flottes de pêches.
ORPAGU s’illustre par une affaire de prises de requins non-déclarées (des makos) représentant 14 entrée et sorties non-déclarées de la zone du Canal du Mozambique. Voilà donc une société de pêche espagnole qui veut être certifiée, mais qui n’hésite pas à profiter du no man’s land qu’est le canal du Mozambique, s’engouffrant par la même occasion dans les statistiques de la pêche INN (illégale) de l’UE.
II / CONTRIBUTION DE SHARK CITIZEN
- SECTION 1 : Concernant les renseignements ou des documents importants pour l’évaluation de cette pêcherie.
Shark Citizen mène depuis 3 ans, une enquête sur le marché européen de requin.
- Les données commerciales sur la vente de requins en Europe (tous produits) est actuellement insuffisante pour comprendre l’impact de ce commerce sur leurs populations.
- Les réglementations étrangères et européennes sur la pêche des requins, ont pas de cadres (des ressources, des capacités, des audits) pour assurer leur efficacité.
- Cependant, les preuves scientifiques indiquent des tendances inquiétantes des populations de requins.
Cette enquête a rapidement conduit à des demandes envoyées à des organisations impliquées dans la régulation de ce commerce. Mais nous pouvons déjà apporté des éléments pour juger de la pertinence de la durabilité d’une pêcherie de requins bleus.
- D’autres organisations à contacter : Sharks Atlantique plateforme, Bleu Shark Conservation, Made Projet pour l’Europe : http://www.made-project.eu/
- Liste des études appuyant notre opinion négative sur cette labellisation, fournies par Blue Shark Conservation et Shark Cititzen :
(1) Bycatch of high sea longline fisheries and measures taken by Taiwan: Actions and challenges. Marine Policy; Hsiang-Wen Huang; 2011. http://atlanticsharks.org/papers/Huang_2011.pdf
(2) You can swim but you can’t hide: the global status and conservation of oceanic pelagic sharks and rays. Aquatic Conserv. Mar. Freshw. Ecosyst.; Dulvy et al; 2008. http://baumlab.weebly.com/uploads/1/2/4/4/12445281/dulvy_2008.pdf
(3) Collapse and Conservation of Shark Populations in the Northwest Atlantic. Science; Baum et al; 2003. http://www.cfr.washington.edu/classes.esrm.450/Baum2003.pdf
(4) Population trends in Pacific Oceanic Sharks and the utility of regulations on Shark Finning; Conservation Biology; Shelly et al; 2012. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1523-1739.2012.01943.x/abstract
(5) Cascading effects of the loss of apex predatory sharks from a coastal ocean. Science; Myers et al; 2007. http://www2.ca.uky.edu/Forestry/FOR230/Cascading%20Effects%20of%20the%20Loss%20of%20Apex%20Predatory%20Sharks%20Science%202007.pdf
(6) Patterns and ecosystem consequences of shark declines in the ocean. Ecology Letters; Feretti et al; 2010. http://www.researchgate.net/profile/Heike_Lotze/publication/44654713_Patterns_and_ecosystem_consequences_of_shark_declines_in_the_ocean/links/5405b7c80cf2bba34c1d7c27.pdf
(7) The effects of fishing on sharks, rays, and chimaeras (chondrichthyans), and the implications for marine ecosystems. Ices Journal of Marine Science; Steven et al; 2000. http://courses.washington.edu/mb351/shark%20references/stevens%20et%20al%202000%20chondrichthyan%20fisheries.pdf
(8) IUCN Red List of Threatened Species – blue sharks http://www.iucnredlist.org/details/39381/0
(9) EU TAC’s and Quotas 2015
(10) Ecological risk assessment of pelagic sharks caught in Atlantic pelagic longline fisheries. Aquat. Living Resour; E. Cortés et al; 2010. http://www.researchgate.net/publication/263083438_Ecological_risk_assessment_of_pelagic_sharks_caught_in_Atlantic_pelagic_longline_fisheries
(11) Spatial Dynamics and Expanded Vertical Niche of Blue Sharks in Oceanographic Fronts Reveal Habitat Targets for Conservation; PLOS One; Queiroz et al; 2012. http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0032374
(12) Movements of Blue Sharks (Prionace glauca) across Their Life History. PLOS One; Vandeperre et al; 2014. http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0103538
(13) Shark bycatch and mortality and hook bite-offs in pelagic longlines: Interactions between hook types and leader materials André S. Afonsoa,b,∗, Renato Santiagoa, Humberto Hazina, Fábio H.V. Hazina : http://www.fisheries.noaa.gov/by_catch/news/2012/shark_longline_article.pdf
(14) Inferring shark population trends from generalized linear mixed models of pelagic longline catch and effort data Julia K. Bauma,∗, Wade Blanchard : http://www.researchgate.net/publication/228929415_Inferring_shark_population_trends_from_generalized_linear_mixed_models_of_pelagic_longline_catch_and_effort_data
(15) CATCH, BY-CATCH AND INDICES OF POPULATION STATUS OF BLUE SHARK (PRIONACE GLAUCA) IN THE CANADIAN ATLANTIC Steven E. Campana, Linda Marks, Warren Joyce, Nancy Kohler, 2004 http://www.flyingsharks.eu/literature/iccat/CV058030891.pdf
(16) Overlooked bycatch mitigation opportunities in pelagic longline fisheries: Soak time and temperature effects on swordfish (Xiphias gladius) and blue shark (Prionace glauca) catch. Erin H. Carruthers, John D. Neilson, Sean C. Smith, 2011 http://fish.washington.edu/classes/fish513a/pdfs/23-UW%20Sharks/Carruthersetal2011.pdf
(17) Longline-caught blue shark (Prionace glauca): factors affecting the numbers available for live release* Guillermo A. Diaz Joseph E. Serafy http://fishbull.noaa.gov/1034/diaz.pdf
- SECTION 2 : à propos des amendement aux référentiel MSC : sont-ils appropriés pour évaluer cette pêcherie ?
Nous pensons que l’ensemble des indicateurs de performance par défaut du référentiel de la norme MSC ne suffisent pas à évaluer ce type d’impact correctement :
- – Le contrôle du marché de requin : la traçabilité à la débarque et lors de la vente est seulement possible pour à peine dix espèces. Le requin bleu n’a pas de code douanier.
- – Contrôler l’application des réglementations (finning, quotas…)
- – Les moyens employés pour limiter la prise accidentelle (et la survie) d’autres espèces pélagiques ou d’autres espèces de requins ne prouvent leur efficacité actuellement.
Par conséquent, nous pensons que l’équipe d’évaluation devrait envisager d’ajouter certains indicateurs de performance supplémentaires pour évaluer :
- – l’effet du marché de requin européen sur la population de requins.
- – Les moyens qui peuvent être utilisés pour assurer une régulation.
- – Les moyens utilisés pour éviter les prises accessoires et permettre leur survie.
- SECTION 3 : volonté de présenter des informations écrites sur la pêcherie et sa performance allant à l’encontre du référentiel servant de base à l’équipe d’évaluation.
Les activités illégales de la pêcherie ORPAGU :
« Mozambique / Maputo Failure to comply with catch declaration under the Mozambican fisheries law has resulted in the notification of 3 Spanish longliners operating under the Fisheries Partnership Agreement between the European Community and the Republic of Mozambique.
Since the start of the 2010 fishing season, the three Spanish flagged vessels, namely Alexia, O Covelo and Zumaya Dous, owned by the fishing company ORPAGU (Organizacion de Palangreros Guardese) have been operating in the southern part of the Mozambican EEZ. They target species under the mandate of the Indian Ocean Tuna Commission, Bigeye tuna, Yellowfin Tuna, Swordfish, Blue sharks and Shortfin mako.
Under the Mozambican fisheries legislation, fishing vessels are obliged to provide detailed data on catch aboard the vessel to the competent authority upon and entry and exit of the EEZ. Failure to declare catch is considered to be a serious infraction. The protocol of the FPA between the EU and Mozambique also governs the specific conditions relating to these reports, as follows, community vessels shall notify, at least three hours in advance, the competent Mozambican authorities responsible for monitoring fishing of their intention to enter or leave Mozambiques fishing zone and declare overall quantities and species on board.
The investigation carried out by the General Directorate of Fisheries found that the three vessels were not reporting catch on board when entering and exiting the Mozambican EEZ. Between January and May 2010, the investigation counted 14 entry/exit reports without any catch declaration, which constitutes an infringement of both the Mozambican fisheries law and the provisions of the Fisheries Partnership Agreement signed in 2007 between the EU and the Republic of Mozambique.
The three vessels of the company ORPAGU have been notified for failure to report catch to the competent authority as specified in the law. Once the fine and the accessory sanctions are pronounced by the Minister of Fisheries, the company has 8 days to pay the fine. The Mozambican law makes provision for accessory sanctions ranging from seizure of the catch to cancelation of the fishing licence.
Source: Ministerio das Pescas/ Ministry of fisheries – Mozambique”
Shark Citizen a tenu des stands en Corse, à Montpellier, au Salon de la plongée afin de sensibiliser le plus de monde possible à la conservation des requins. Ces stands accueillaient aussi bien un public mixte qu’un public exclusivement composé d’enfants. Notre discours accompagnés de documentation permettait d’en apprendre un peu plus sur le seigneur des mers.
Nous effectuons également une veille sur les réseaux sociaux. C’est un outil formidable pour communiquer et transmettre des informations. Par ce biais nous avons ainsi pu faire signer une pétition demandant à une chaine de restaurant d’arrêter de servir du requin.
Nous avons également effectué plusieurs synthèse scientifique. Elles permettent de synthétiser les publications scientifiques en anglais bien souvent complexes à lire.